La faillite de Van Hool est inévitable
Il n'y a plus d'espoir de sauvetage pour le constructeur d'autobus Van Hool. Le plan du gestionnaire de crise Marc Zwaaneveld, qui consistait à sauver l'entreprise par le biais d'une restructuration, a échoué en raison d'une querelle familiale sur une question d'héritage. La faillite était inévitable. Toutes les flèches sont maintenant orientées vers un redémarrage rapide avec un acquéreur.
Les employés en feront les frais.
La faillite imminente est une très mauvaise nouvelle pour les employés :
- Le nombre d'employés qui devront quitter l'entreprise n'est pas clair. Il y a de fortes chances qu'ils soient plus nombreux que les 1 116 emplois qui devaient disparaître en raison de l'échec du plan de redressement.
- En cas de faillite, les travailleurs licenciés recevront une indemnité de départ moins élevée. Cette indemnité est versée par le Fonds Sluitingen Ondernemingen et s'élève à un maximum de 30 500 euros bruts. Les travailleurs ayant une grande ancienneté, en particulier, recevront donc beaucoup moins.
- On ne sait même pas si les travailleurs recevront leur salaire pour la deuxième moitié du mois de mars. C'est en partie pour cette raison que la plupart des travailleurs sont au chômage. Il n'y aura pas non plus de travail pour le reste de la semaine.
Comment procéder ?
La faillite sera déposée le mardi 2 avril. Un administrateur judiciaire sera ensuite nommé, qui reprendra la gestion et tentera de trouver un repreneur.
Trois candidats sont en lice pour reprendre Van Hool : le constructeur d'autobus néerlandais VDL et l'homme d'affaires de Flandre occidentale Guido Dumarey. Le troisième candidat repreneur n'est pas connu, mais il s'agit en tout cas d'une entreprise européenne.
Les travailleurs méritent plus de respect !
FGTB Métal est très déçu du déroulement des événements. Hans Vaneerdewegh, secrétaire : "Nous n'avons toujours pas vu de plans concrets de la part des candidats repreneurs et nous devinons l'ampleur des suppressions d'emplois qui en résulteront. Nous ne savons même pas si les salaires des travailleurs pourront encore être versés. Les travailleurs d'ici ont donné le meilleur d'eux-mêmes pendant des années, ils ne méritent pas d'être traités de la sorte. Nous demandons que la lumière soit faite sur cette affaire le plus rapidement possible".
Entre-temps, FGTB Métal continue de croire à une reprise et à une relance. Toujours selon Hans : "Nous espérons un repreneur belge qui souhaite continuer à employer de nombreux travailleurs ici. Il y a beaucoup de professionnels spécialisés et qualifiés qui travaillent chez Van Hool. Pour autant qu'il y ait une bonne politique, il y a certainement encore des possibilités de poursuivre la production ici. "