Il veut ainsi dépanner la concertation salariale entre patronat et syndicats. La proposition contient les éléments suivants :
Pouvoir d’achat et salaires
- La marge salariale pour 2023 et 2024 s’élève à 0% (indépendamment de l’index).
- Les entreprises qui réalisent des ‘bénéfices élevés’ pourront payer en 2023 une prime de pouvoir d’achat de 500 euros nets maximum à leurs travailleurs sous forme de chèques consommation. Prime qui peut s’élever jusqu’à 750 euros nets pour les entreprises qui réalisent des ‘bénéfices exceptionnellement élevés’.
- Il appartiendra aux secteurs de négocier le montant de la prime et les conditions d’octroi.
- L’enveloppe de bien-être est un budget de 900 millions d’euros dont le but est de relever les allocations sociales (pensions, maladie, chômage).
- Ce montant sera utilisé complètement, mais pas exclusivement à l’augmentation des allocations. Les allocations de chômage les plus basses augmenteront moins vite (de 1,3% au lieu de 3,5%). L’argent ainsi libéré servira à une augmentation complémentaire des salaires minimums.