Indexation des salaires dans les secteur du métal et du transport : comment fonctionnent-elle ?

Info juridique pour les militants
La fin de l’année approche. Quid lorsque vous avez encore des jours de congé à prendre ? Peut-on les reporter à l’an prochain ? Quid lorsqu’il n’est pas possible de prendre tous vos jours de vacances ? Et à quoi dois-je faire attention quand je suis en chômage temporaire ? Nous vous l’expliquons ...
Le gouvernement fédéral a trouvé encore avant l’été un accord concernant « le deal pour l’emploi » et a déposé un projet de loi dans la Chambre. Dans les lignes qui suivent, nous épinglons les principales modifications apportées à la loi votée le 29 septembre à la Chambre, sachant que cette loi laisse ouvert bon nombre de questions concernant le statut des pouvoirs publics.
En Belgique, la durée de travail ou le délai pendant lequel le travailleur est à la disposition de son employeur, est fixée à 8 heures par jour, et ce pendant 5 jours par semaine. De plus, depuis le 1er janvier 2003, il faut respecter une moyenne de 38 heures par semaine pendant la période de référence. Une CCT peut diminuer ces limites, mais jamais les augmenter. Pourtant, le dépassement de ces limites est monnaie courante.
Le "trajet de réintégration 2.0” est d’application depuis le 1er octobre 2022. Tel est aussi le cas pour les trajets de réintégration déjà en cours. Il faut encore attendre les modifications de la procédure spéciale pour force majeure médicale, mais nous examinons déjà les principales nouveautés.
Deux nouvelles CCT (161 et 162) convenues au sein du CNT créent pour les travailleurs le droit de demander à leur employeur des conditions de travail plus prévisibles et plus sûres ou de convenir un régime de travail plus flexible. Outre des devoirs pour l’employeur, ces CCT créent aussi une plus grande clarté. Commentons brièvement ce qui a été convenu.
Un employé, qui avait déjà reçu deux avertissements pour son comportement, a commis une troisième faute grave et a été licencié pour des motifs sérieux. Toutefois, dans l'arrêt précédent, la Cour a séparé l'existence d'une faute grave de son caractère urgent et définitif et lui a quand même accordé une indemnité de licenciement. Quelle est la situation actuelle ?